L'etroitesse des bons moments.
On sait toujours que le moment va arrive. On se dit plus que deux semaine, plus qu'un soir, plus que deux heure. A force de tirer sur la corde, il n'y a plus de minutes pour profiter de tout ca. Les bons moments s envolent toujours trop vite, et c est tellement facile de deja regreter. Martineau nous a dit au revoir, il nous a dit plein de choses geniales, dans toutes les langues qu'on ecorche joyeusement, j'en ai une boule au fond de la gorge, car j ai beau eu lui dire "see you later" on sait pas quand ca sera, ni meme si ca passera. C est fatiguant de voir les gens partir, surtout apres de si bons moments. J espere que l esprit de la maison restera le meme, alors que tout nos collocs et voisins changent de pays et de continents a tour de bras. J aimerai bien que tout soit plus facile, juste pour aller ou on veut quand on veut. J aimerai bien ne plus avoir a etre coincee ici, j aimerai pouvoir rester avec ceux que j apprecie mais tout a toujours une fin, et ca fait juste supremenent chier de savoir qu on ne se reverra surement pas tous ensemble. Il faudrait prendre ca plus a la legere, considerer ces 6 mois comme un bon moment, une periode, avec une fin, voila, fini. Mais ca marche pas comme ca, on s attache au gens, et on veut plus les laisser partir. J ai peur d aller voir claire ce midi, de la voir trop surement pleurer, en realisant que c est fini. D essayer de lui remonter le moral en ayant peur de pas y arriver. Il y a plus qu'a la remotiver pour notre tour du monde, et en tout cas notre voyage en argentine.
# mimile, le Mardi 15 Juillet 2003, 11:59 dans "bienvenue sur l ile maudite".
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