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Distribution spatiale du con sur surface pseudo sterile
20 paillasses, 40 eleves. Quoi qu'il arrive il est quasiment certain que je vais jouer le role de l'aimant a con. Si Martin, Nigel ou n'importe quel titulaire est a un bout de la classe, les bons elements, ou plutot ceux qui font, finissent et partent, s'installent de son cote de la piece. Je me retrouve avec les timides, les apeures-de-la-centrifugeuse, les handicapes du produit en croix. Quatres heures qui coulent lentement, avec la meme facilite que d'essayer de couper de la lianne a la lime a ongle. Les questions cons deferlent, et trois heures plus tards, j'ai encore des reliquats de "Aimelyyyyy Aiiimmeeeeeelyyyyyy" piailles a mes oreilles pendant toute une apres-midi. Quoi que je repete, encore, encore et encore, il le font faux. Ils le refont faux. Et encore une fois pour faire bon poid bonne mesure. Je sors de la classe les epaules un peu basse, les jours s'allongent, les etudiants vont au pub, sauf que moi maintenant je suis prof [ouai pas trop mais un peu quand meme, hein] et je vais au labo, repiquer mes bestioles. Il fait encore un petit peu jour, l'air est doux, je marche vers la voiture. A midi, le piou, avec son tact habituel, m'a dit qu'il me trouvait "carree des epaules". Quel brave gars, tout de meme. A l'angle de Perry street, j'apercois le corner shop, qui fait remonter pleins de souvenirs d'il y a deux ans. Une odeur de gaz flotte dans l'air, ce qui me rapelle la maison sur The fletch, et son chauffage a la gaziniere, ses platree de riz a l'ail et ses shifts au pub du coin. Au bout de Perry street, il y a un nouveau lampadaire style continental, pour faire "Parisian chic" ce qui contraste bizarrement avec les council houses en briquette rouge. La polo est toujours la, maintenue en une seule piece par la boue de la ferme. Je prend ma bagnole, quitte la "grande ville", part faire des noeuds sur le perif', un peu surprise de me souvenir des jonctions, des sorties un peu courtes, et des feux a eviter. Il est 21h28, il me reste 22 minutes pour faire et lancer trois douzaines de PCR.... J'ai le cerveau qui tourne en circuit ferme, et les "Aimelyyyyy Aiiimmeeeeeelyyyyyy" resonnent encore dans ma tete, comme si l'explication du produit en croix allait me poursuivre toute la semaine... Un jour peut etre, je recupererai la bonne moitie de classe.
# mimile, le Mardi 22 Mars 2005, 21:21 dans "bienvenue sur l ile maudite".
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Commentaires:
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Ecrit par Le Piou le Mercredi 23 Mars 2005, 01:19
Commence a faire chier ton Piou, la! c'est un honte pour mon surnom ce mec-la!!!
De la part d'un vrai Piou gentil: "meuh non t'as pas les epaules carrees!!! c'est lui qui est gaulle comme une allumette!"
Nan mais...
PS: si tu pouvais m'envoyer une photo de chacun de vous, ca me permettra de juger... ;-)
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Re:
Ecrit par mimile le Mercredi 23 Mars 2005, 09:55
¬_¬ Il est juste un peu blasant, c'est tout... Hmpf. Mouai. Ca doit etre "pour mon bien"
Et pour la photo ouimaisnon, hein... :)
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Ecrit par Gnaf le Mercredi 23 Mars 2005, 09:21
"carree des epaules"
Comme dit la chanson :
Si elle est costaud, c'est parce qu'elle fait du sport.
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Re:
Ecrit par mimile le Mercredi 23 Mars 2005, 09:56
Exactement. Sauf que je suis pas carree des epaules. Arg! Ca fait nageuse allemande de l'est cette histoire de carree des epaules. Hmpf.
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Re: Re: Re:
Ecrit par mimile le Jeudi 24 Mars 2005, 21:08
Ah ah, jeune fou.... Et ma pipette a etidium dans tes yeux, ca te dit? Salete de mec, va.
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Uber-grin.
Ecrit par castor le Vendredi 25 Mars 2005, 11:12
C'est ce genre de titre d'article-là qui fait aimer ce genre de blog-là.
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Thesis Update
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et autres joyeusetes