Courir dans les couloirs.
Il fait comme un temps d'orage sur l'ile, celui qui fait coller les vetements, qui fatigue plus vite quand on court dans les couloirs. Rien que l'idee de retourner a l'analyse de lipides me fait monter la tension. Mon stagiaire se debat dans le petit lab de chimie, et moi je suis partie, histoire de le laisser speeder un peu, pour que moi je souffle et qu'en fin de journee j'ai de bon resultats pour un effort minimum. Ca c'est dans l absolu, parce que en fait je sais bien que dans 10 minutes il va descendre tout essoufle pour un probleme de solvent, ou de pipettes, ou meme pire. Mais moi j'ai pas envie d'etre confrontee a ca, donc je choisi la technique de l'autruche: je vais partir me cacher dans mon lab radioactif, au moins personne ne viendra m'y chercher. C'est des journees comme celle-la qui me donnent envie de partir en vacances, alors que c'est pas le moment, parce que avec ou sans vacances, c est deja la course et ca ne va pas aller en s'ameliorant. J'ai mon debardeur qui me colle au dos, et l'idee d'enfiler ma blouse et mes deux paires de gants me deprime deja. Juste envie de finir le labo, et de commencer a ecrire, histoire de voir un peu le bout du tunnel.
# mimile, le Mardi 29 Juin 2004, 14:35 dans "bienvenue sur l ile maudite".
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