Backstreet science.

Deux minutes avant d'allumer l'UV, j'ai ce petit pincement au ventre, celui que j'avais encore en deuxieme annee, mais surtout la premier annee. On sort le gel, on le pose, on y croit. Mais apres un certain nombre de gels decevant, tout moche, on arrete d'y croire.
Pourtant hier j'y ai cru, ce qui manque un peu de sens, quand on realise que je cours apres un clone fantome, et que j'en suis reduite aux experiences les plus miserables dans l espoir de grapigner quelques bribes de sequence.

Le resultat, pour une fois etait proportionnel a mon etat emotionnel [comme c est triste de se mettre dans des etats d'angoisse et d impatience pareils pour un bout d agarose...]. Peut etre que finalement je tiens le bon bout du clone fantome... Croyance limite superstitieuse qui se verra surement dementie apres trois ou quatres experiences de plus, qui referont tomber le lait et mes grandes idees positives.

Bref, aujourd'hui je parlais pour la enieme fois de mon tres [trop] ennuyeux programme de these a une audience somme toute restreinte [les gens avaient du reste coinces a la case tea/coffee/biscuits] et endormie.
Un meeting de seconde zone, meme que j'y suis allee sans "reviser" les mains dans les poches, histoire de me faire un peu peur. de toute facon personne n'ecoute vraiment.
Toujours est il que j'ai encore recuper "the infamous graveshift yard", le pire crenau, apres le the. Comme d'hab j'ai vaguement stresse 4-5 heures avant, puis plus rien. Peut etre un peu 1 heure avant, pour finalement me dire que 1 heure plus tard tout serait fini.

Effectivement une heure plus tard, tout est pose, bacle, fini. Meme ce genre de truc ne marche plus pour faire monter un peu l'adrenaline.

Y'a plus que les gels et le clone fantome qui me font de l'effet...