2003, annee maudite
Si les choses etaient normalement normal, je devrais etre heureuse en ce moment meme. Les vacances, la conference finie, deux trois resultats positifs, bref ca devrait aller pas mal. Mais non, point de repis, jamais.
Y a toujours un truc qui part en couille, et puis fuck it, j ai envie de plus, de mieux et d encore. Ras le bol du petit, mediocre, et annodin.
Ou est ce que ca fait vraiment mal de vouloir tout ca? Ca sert a quoi de s asphyxier de sentiments? ca me gonfle dans le sens ou des que j ouvre la bouche pour etre honnete sur ce que je ressens, ca me reviens comme un boomrang en plein figure, parce que forcement ca passe mal. Pourquoi ca passe mal j en sais rien, et ca laisse a supposer que c est toujours entierement de ma faute. Ben ouai quoi, y a quoi a reprocher a toute cette situation? On s appelle et on se fait une bouffe.
J arrive meme plus a mettre mes idees en ordres, et quand j essaye d en parler, je fini toujours par me le reprocher.
Ca me soule de me preoccuper de personnes qui ne le merite pas forcement, j ai l impression de perdre mon temps, c est pas bien drole tout ca.
c est juste vraiment blessant d entendre dire ces mots la par une personne qu on appercie (ou appreciait) particulierement, comme si ca n avait pas de valeur tout ca, comme si ma presence n est utile que dans les mauvais moments, ou les moments d ennuis, et que le reste du temps, quand tout va bien, autant eviter de me voir, meme si ces jours la j aimerai avoir quelqu un pour m ecouter un peu.
Ca laisse pas mal a penser sur ce que je vaux, c est vrai que c est toujours sympa de s entendre traiter de chiante, et a la limite etre accusee d etre trop presente.
Mais comme a chaque fois que j essaye de m expliquer, je trouve pas les bons mots, a chaque fois ca a un effet negatif. Mais bordel je demande qu un peu d affection, j en ai marre d avoir l impression d etre une piece rapportee qui gene le passage.

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